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L'étude de l'esclavage introduite dans le programme scolaire |11 May 2005

L'étude de l'esclavage introduite dans le programme scolaire

Les échanges de point de vue se sont poursuivis autour de l'exposition organisée dans le cadre de l'atelier

C'est autour de l'introduction de ce nouvel élément que des enseignants, historiens et autres facilitateurs se concertent depuis mardi matin (10 mai) dans un atelier de deux jours, qui se tient au National Institute of Education (Institut National de l'Education ) - à Mont Fleuri.

L'atelier vise à mieux préparer les enseignants par rapport à ce nouvel élément du cursus. Il est organisé par le Ministère de l'Education en collaboration avec l'Unesco, qui assiste financièrement dans l'élaboration des matériaux scolaires, et l'Héritage National.

 “C’est après plusieurs années de travail et de recherches que cela est devenu possible”, a expliqué mardi, la directrice adjointe des études du NIE, Mme Odile Jean-Louis, qui a par ailleurs souligné la précieuse contribution des historiens seychellois et notamment de l’Unesco pour conduire le projet vers une issue heureuse.

Le secrétaire général de la Commission nationale de l'Unesco, M. Bernard Sham-Laye, qui est lui-même historien de formation, a rappelé que l’esclavage et la traite des esclaves sont étudiés dans de nombreuses écoles à travers le monde.

“En ce qui concerne l’Océan indien, pendant ces dernières années, l’Unesco a organisé plusieurs ateliers avec les pays concernés et le sujet est toujours sur l’agenda de l'organisation suprationale.”

Toutefois, a-t-il ajouté, il y a peut-être des gens qui s'interrogent sur le bien-fondé de l’inclusion de ce sujet dans le cursus scolaire.  A ceux-ci, il indique que "enseigner et apprendre sur l’esclavage ne doit pas être une cause de discorde ou de division. Cela ne doit pas être utilisé pour embêter son prochain ou faire des remarques racistes.

Apprendre sur le passé est un moyen indispensable pour une meilleure compréhension du présent et pour bâtir un meilleur avenir. On ne peut démentir qu’auparavant les Seychelles étaient une société esclavagiste, mais ce qui compte aujourd’hui, c'est que nous vivons dans une société libre où chaque citoyen a ses droits et responsabilités", a-t-il souligné.

La directrice générale des Ecoles, Mme Jeanne Simeon a, pour sa part, attiré l'attention sur la délicatesse du sujet en invitant les enseignants à "transmettre les informations correctement et utiliser les meilleures stratégies...."

A noter qu'une exposition est organisée en complément de l'atelier afin de servir de support des discussions.

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