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Le Ministre Sinon prône la gestion et la protection de la pêche artisanale-Participation seychelloise à la 30ème session du Comité des pêches à Rome, en Italie |19 July 2012

Le Ministre Sinon prône la gestion et la protection de la pêche artisanale-Participation seychelloise à la 30ème session du Comité des pêches à Rome, en Italie

Le Ministre Sinon lors de la 30ème session du Comité des pêches

M. Philippe Michaud, président de l’Autorité seychelloise de pêche, et Mlle Manuela Stravens, conseillère au sein du Ministère des Ressources Naturelles et de l'Industrie, faisaient également partie de la délégation seychelloise.

Au cours de cette semaine de travail, les délégués ont examiné la situation mondiale des pêches et de l'aquaculture (Sofia) 2012. Ce document fournit un outil utile pour la facilitation d’une compréhension équilibrée et globale de la pêche et de l'aquaculture.
 
Dans son discours, le Ministre Sinon a félicité « toutes les propositions présentées pour l'amélioration de la documentation Sofia.

 En particulier la nécessité d'améliorer la collecte de données et de les présenter pour une prise de décision se rapprochant de la réalité sur le terrain ».

Cette conférence a également souligné les progrès réalisés sur la mise en œuvre du Code de conduite pour une pêche responsable et des instruments connexes, y compris les plans d'action internationaux et les stratégies, les décisions et les recommandations découlant de la 13e réunion des sous-comités sur le commerce du poisson et l'aquaculture, ainsi que de la 6e réunion du sous-comité sur l'aquaculture, afin d’examiner les progrès accomplis sur la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INDNR).

En effet, la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée a été un des thèmes majeurs de cette réunion annuelle.

 Elle reste aujourd'hui un problème persistant et omniprésent dans les pêches mondiales. Celle-ci exacerbe la pauvreté et l'insécurité alimentaire. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée continuera d'être une menace majeure pour la viabilité à long terme de la pêche et de l'entretien des écosystèmes marins.

 En particulier, dans certains pays en développement où la capacité de gestion de la pêche est insuffisante ou les contrôles sont faibles.

M. Sinon a indiqué que « les Seychelles ont pris certaines mesures positives pour gérer et protéger la pêche artisanale afin d'assurer sa longévité.

En effet, tous les bateaux de pêche commerciale sont concédés sous licence, plusieurs engins destructeurs sont interdits (par exemple les chaluts, les poisons, les explosifs), et des moyens ont été fournis afin d’aboutir à un développement de la flotte au large des côtes pour réduire la pression sur les stocks côtiers.

Certaines mesures positives ont été prises par le gouvernement seychellois pour gérer et protéger la pêche artisanale afin d'assurer sa longévité

 Le gouvernement a également mis en place plusieurs projets visant à développer des installations portuaires et à la transformation des produits issus de la pêche artisanale.

Des conditions d'accès au crédit, des équipements à un coût réduit pour la pêche semi-industrielle afin d'améliorer la qualité du poisson pour le marché local et pour l’exportation ont également été mis à la disposition des parties intéressées ».

Les débats se sont également portés sur les initiatives menées sur la transparence, la coopération à tous les niveaux, l'échange d'informations, le partage des données d'une manière harmonisée et le renforcement des capacités ainsi que de la gouvernance et la gestion des pêches.

Ces thèmes étant nécessaires pour faire de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée moins viable et plus difficile et coûteux à poursuivre.

Le ministre Sinon a indiqué durant sa présidence à une session parallèle pour le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) que les 53 Etats africains devraient se regrouper et former une voix universelle sur les décisions communes du continent africain.
 
En guise de solidarité à nos deux compatriotes, MM. Rolly Tambara et Marc Songoire, détenus par des pirates somaliens, le ministre Sinon a clôturé sa participation au COFI en rappelant leur détention et en soulignant que les Seychelles demeurent l’un des pays les plus touchés par le fléau de la piraterie. Cette intervention a été appuyée par l’île Maurice et l’Iran.
 
Lors d’une réunion parallèle, Mlle Stravens et le ministre Sinon ont rencontré M. Norman Messer, chargé de programme pour les Seychelles au sein de la FIDA (Fonds International de Développement Agricole) afin de finaliser la visite des représentants de la FIDA aux Seychelles, prévue du 7 au 14 août 2012, dans le cadre de la Seychelles National Agriculture Investment Plan (NAIF).

Cette intervention permettra une série de subventions et prêts à long terme afin de favoriser l’agriculture rurale et urbaine.
   
Ce projet fait partie d’une série de partenariats, incluant la FIDA, la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Programme Détaillée de Développement de l’Agriculture Africaine (PDDAA) permettant au gouvernement d’atteindre un degré plus élevé de croissance économique grâce à un développement axé sur l’agriculture et la pêche.

A signaler que le Comité des pêches (COFI), qui a été établi par la conférence de la FAO lors de sa 13ème session en 1965, est un organe subsidiaire du Conseil de la FAO.

Le Comité est actuellement le seul forum intergouvernemental mondial au sein duquel les grands problèmes des pêches et de l’aquaculture mondiales sont examinés et des recommandations adressées aux gouvernements, aux organes régionaux des pêches, aux ONG, aux travailleurs du secteur, à la FAO et à la communauté internationale, périodiquement et sur une base mondiale.

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