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CJSOI |16 October 2012

CJSOI

M. Volcère (3ème à partir de la droite) prononçant son discours lors de la cérémonie d’ouverture assistée par M. Rose et plusieurs invités

Grâce à l’organisation des Jeux des îles de l’Océan Indien (JIOI) et des Jeux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien (CJSOI), les Seychelles ainsi que les autres pays de la sous-région ont connu durant les deux dernières décennies un formidable essor des infrastructures sportives.

Si les salles couvertes se multiplient et les complexes sportifs foisonnent, permettant aux athlètes de disposer d’excellentes conditions de travail et de préparation, la maintenance de ces infrastructures sportives pour qu’elles continuent à être opérationnelle et moderne est parfois un problème épineux.

C’est pour cela que la CJSOI organise aux Seychelles un stage sur la gestion et la maintenance des infrastructures sportives.

C’est le directeur exécutif du Conseil National des Sports (CNS), M. Alain Volcère, qui a officiellement ouvert, hier au Stade de l’Unité, le stage qui terminera jeudi.

Étaient présents à la cérémonie d’hier : M. Denis Rose, le secrétaire principal du Développement Communautaire et des Sports ; Mme Vicky van der Westhuizen, la chef exécutive du Conseil de la Jeunesse ; M. Antonio Gopal, le président de l’Association seychelloise des Jeux du Commonwealth et des Jeux Olympiques ; M. Ram Lollchand, le secrétaire général de la CJSOI ; et M. Jean Larue, le président du board du CNS ; des représentants du CNS, les experts et les participants seychellois, malgaches, comoriens et mauriciens.

Les trois experts – le Belge Georges Lesuisse, le Français Aniss Hicham et le Sénégalais Saliou Sow – sont issus de la CONFEJES (Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie) et ils ont travaillé sur l'élaboration d'un guide sur ‘la Gestion et la Maintenance des Infrastructures Sportives’.

Le contenu de cette séance de travail d’une durée d’une semaine sera largement basée sur le guide de la CONFEJES et les thèmes qui seront abordés sont : la gestion des ressources financières, la politique de financement, la recherche de cofinancement, les technologies de l’information et de la communication, la gestion des ressources humaines, le recrutement, les outils de management, la gestion des conflits, la prise de décision, le leadership, la sécurité des biens et des personnes, et la gestion des ressources matérielles et des équipements.

En prononçant son discours, M. Volcère a dit que la plupart des îles de l’Océan Indien disposent actuellement des sites sportifs d’envergure dont l’édification a fait appel à des sacrifices immenses et mobilisé des ressources financières considérables de la part des gouvernements respectifs.

« L’existence tangible de gymnases équipés et polyvalents, de piscines olympiques, de terrains de jeux en plein air ou semi couverts, de pistes d’athlétisme ou de centre nautique constitue un signe évident du développement et de la diversité de nos installations sportives. Cette nouvelle réalité a aussi engendré une augmentation de l’effectif des instruments ou organes dirigeants telles que les fédérations et associations sportives », a fait remarquer M. Volcère.

Il a ensuite souligné que l’opportunité de ce stage est indéniable à plus d’un titre. D’abord il aidera à assurer que les entraînements et les compétitions se déroulent dans des conditions idéales, tout en maintenant le confort et la sécurité des joueurs et du public. En deuxième lieu, le stage facilitera la mise en place d’un système de gestion et de gardiennage performant susceptible de prévenir et de lutter contre les actes détestables de vandalisme.

M. Volcère a ajouté que pour préserver les équipements et maintenir la fraîcheur des sites sportifs aux Seychelles, une agence privée locale se charge, depuis deux ans, de la gestion et de l’entretien des centres sportifs. Et les résultats sont probants, a constaté M. Volcère qui a remercié la CJSOI et la CONFEJES pour leur soutien technique et financier à la tenue de ce stage.
Pour sa part, M. François Yao Alla, directeur des programmes EPS/Sports de la CONFEJES, a dit que la construction de ces infrastructures est tellement onéreuse que très peu de nos États et collectivités hésitent à s’y investir.

« Bien souvent c’est à la faveur d’un événement prestigieux que certaines infrastructures sportives sont réalisées. Alors, très vite, elles sont, soit surexploitées ou pas du tout utilisées parce qu’elles ne correspondent pas aux besoins de pratiques sportives des populations riveraines. Dans un cas comme dans l’autre, il se pose le problème de leur gestion », a renchéri M. Alla.

Il a explique que ce sont ces raisons qui ont conduit à la production et à la diffusion du guide sur  ‘la Gestion et la Maintenance des Infrastructures sportives’ qui s’appuie sur plusieurs années d’expériences des organisations comme l’Association des Etablissements Sportifs (AES) de la communauté française de Belgique et de l’Association Nationale des Dirigeants et Intervenants des Installations et des Services des Sports (ANDIISS) de France.

A signaler que les gouvernements français et belge ont accompagné le secrétariat général de la CONFEJES tout au long de la production du guide de formation, support didactique de la présente session.

La session qui se déroule aux Seychelles est la deuxième après une opération pilote à Rabat en 2011.

M. Alla a souhaité que les travaux soient riches et fructueux et qu’ils renforcent en chacun des participants, leurs capacités à être plus opérationnel, à rentabiliser les infrastructures sportives qu’il leur sera d’administrer, au bénéfice des sportifs de nos pays respectifs.

Le secrétaire général de la CJSOI, le Mauricien Ram Lollchand a, quant à lui, remercié la CONFEJES et son secrétaire général M. Youssouf Fall, pour le soutien financier accordé à la CJSOI dans l’organisation de 4 des 12 actions régionales de cet organisme.

Il a ajouté que depuis la signature d’un accord entre la CJSOI et la CONFEJES il y a 15 ans, la dernière a financé 20% des actions régionales de la CJSOI.

G. G.

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