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Archive - Archive 2004 - July 2013

Laurent Coq rencontre les artistes locaux |06 July 2013

Laurent Coq rencontre les artistes locaux

Les musiciens seychellois ont bien apprécié la rencontre avec le pianiste Laurent Coq, le guitariste Caribéen Ralph Lavital et le chanteur Nicolas Pelage

Le trio a profité pour interpréter quelques unes de ses compositions, en présence du directeur de l’Alliance Française des Seychelles, M. Fouad Laulloo.

Laurent Coq, bien connu pour son audace et sa maîtrise inhabituelle de la guitare et du piano, a donné aux  artistes seychellois un goût de la musique jazz avec une touche moderne mêlée de rythme brésilien. La source d’inspiration principale de Laurent est la vie quotidienne.  Etre entouré de gens différents comme Ralph et Nicolas emporte quelque chose de divergent dans leur musique grâce à leur culture différente.

Jean-Marc Volcy, Patrick Victor, David André et des plus jeunes comme Collin Rath et Clifford Alexis étaient parmi les artistes présents mercredi.  Jean-Marc Volcy a dit être séduit par la performance et le type de musique de Laurent Coq.

« Sa  musique qui est sa propre création, vient du plus profond de lui même. Ce que j'aime le plus c'est que la base de sa musique ressemble à ce que je fais personnellement en tant qu'artiste.
J'utilise aussi ma musique pour rêver des choses que je n'ai pas encore faites, pour les transmettre à la population seychelloise. Ce que j’ai ressenti du trio, c’est que sa musique transmet des sentiments personnels et d'expériences recherchées, mais sur la base des musiques qui existent déjà  comme le merengue et la musique des Antilles. J’ai senti un peu de zouk aussi.  C'était vraiment intéressant ».

Et à Jean-Marc Volcy de continuer :

« Il est dommage qu'ici aux Seychelles, nous n'avons pas cette échelle de public qui apprécie cette forme de musique. Je crois que si les artistes locaux voulaient essayer cette forme de musique, ca serait intéressant. Les jeunes viennent avec des formes modernes de sega et de moutia. Le jazz est plus rare.   Le problème réside dans la fabrication pour la rendre populaire et pour que le public l’accepte. Nous avons encore beaucoup à découvrir. Nous ne pouvons pas toujours copier, il faut être capable de créer tout comme l'a souligné Laurent Coq. Je suis franchement jaloux et souhaite que je pourrais faire cette forme de musique, mais c'est un défi. »

J. Anacoura

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