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Archive -Seychelles

5 million d’euros de l’UE en faveur de la lutte anti-piraterie |11 February 2014

Cela fait déjà six ans depuis que le Programme Régional de Sécurité Maritime (MASE) a été mis en place. Ceci est une initiative conjointe de l’Union Européenne(EU), de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC) et des organisations régionales comme la Commission de l’Océan Indien (COI), visant à lutter contre la piraterie et d’autres crimes maritimes sur la côte est de l’Afrique et dans l’Océan Indien.

Depuis 2008, les actions dans le cadre du Programme MASE ont compris le jugement des pirates ainsi qu’un support médical et légal pour ceux-ci, la formation pour le personnel policier, judiciaire et pénitencier et la construction d’infrastructures nécessaires pour la détention des pirates à la prison locale de Montagne Posée accompagnée d’un support logistique et des échanges d’informations.

L’Union Européenne a en novembre dernier assuré la poursuite de ce partenariat avec les Seychelles en signant avec l’UNODC un accord  qui prévoit un financement à l’ordre de 5 million d’euros émanant du Dixième Fond Européen de Développement (EDF),sur une période de 5 ans. A noter que le Programme MASE pèse un total de 37.5 millions d’euros fournis par le biais des organisations régionales, COI incluse.

Lors d’une récente cérémonie à l’Hôtel Berjaya Beau Vallon Bay, le ministre seychellois de l’Intérieur et du Transport, M. Joël Morgan a remercié l’Union Européenne pour la reconduite de son soutien. Ceci, en présence des représentants des partenaires dans la lutte anti-piraterie tels le ministre des Affaires Etrangères M. Jean-Paul Adam, le président de la Cour Suprême M. Fredrick Egonda-Ntende, le président de la Cour d’Appel M. Francis MacGregor, l’ambassadrice de France Mme Geneviève Iancu, de la représentante régionale de l’UNODC Mme Loide Lungameni ainsi que des représentants de la COI.

Le ministre Morgan a une nouvelle fois rappelé les conséquences négatives que peut apporter l’insécurité maritime sur un petit Etat insulaire en voie de développement comme les Seychelles, dont l’existence dépend sur une commerce maritime libre et sure. Il a donc salué l’existence de programmes de partenariat comme MASE qui ont contribué au maintien de la sécurité dans la région.

« Il est clair que pendant que nous continuons à enregistrer des progrès, tous les partenaires dans la bataille ne doivent pas oublier les menaces et risques qui continuent à exister. Les Seychelles vont continuer à contribuer leur part alors que nous reconnaissons qu’aucun Etat ne pourra le faire tout seul. Avec ça nous accueillons aujourd’hui le partenariat continu de l’Union Européenne, de l’UNODC, de nos partenaires régionaux à travers la Commission de l’Océan Indien et tous ceux qui veulent voir régner la paix, la loi et l’ordre dans la forme d’un accord compréhensif de sécurité maritime », a souligné M. Morgan.

Quant à l’Ambassadrice de France, elle a dans sa capacité de représentante de L’UE insisté sur la poursuite de cette coopération tout en réassurant l’engagement de cette organisation.

« La coopération avec l’UNODC va offrir des outils essentiels aux autorités de l’Afrique de l’Est et de l’Océan Indien dans leur lutte contre la piraterie maritime. En effet, si l’activité a réduit considérablement, elle n’a pas été pour autant éliminée et notre vigilance commune est une obligation absolue.Il est donc impératif que les gouvernements et autres partenaires dans la région continuent leur coopération pour assurer la sécurité des régions maritimes. L’Union Européenne est plus que jamais engagée à apporter son support dans cette tâche et espère voir des routes maritimes plus sures et un environnement plus fort dans la lutte efficace contre la piraterie », a-t-elle-dit.

Dans le cadre du programme MASE, I’UE et l’UNODC se disent non seulement assurer la sécurité mais également contribuer au développement et à la prospérité de la région. Ces actions viennent complimenter la mission de l’EU CAP NESTOR et de l’Opération ATALANTE menées dans l’Océan Indien et d’autres activités d’intervention à l’intérieur même de la Somalie.

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