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Archive -Entertainment

Patrick Victor chante l’hymne de l’Océan Indien |28 August 2014

« Ensemble pour être plus forts, ensemble pour être plus grands, faisons ici le vœu qu’à jamais, nos voix nous portent plus haut et plus loin ensemble… »
Intitulé ‘Ensemble’, l’hymne de l’Océan Indien a retenti pour la première fois en live samedi matin dans l’hémicycle du Palais du Peuple de Moroni aux Comores, lors de la cérémonie d’ouverture du IVème Sommet des chefs de l’Etat et de gouvernement de la Commission de l’Océan Indien (COI).

Formant un formidable ensemble indien océanique avec les plus belles voix de la sous région – Salim des Comores, Davy Sicard de La Réunion, Linzy Bacbotte de Maurice, Voahangy de Madagascar – c’est la virtuose Patrick Victor qui fut choisi par la COI pour représenter les Seychelles dans la chanson évoquant l’histoire, l’unité et le développement de notre région, ainsi que l’espoir pour l’avenir. Les artistes furent accompagnés d’un groupe d’enfants comoriens et d’un orchestre réunissant des sonorités de nos îles comme l’accordéon, le maravan (instrument à cordes malgache), la flûte et le kayamb (instrument de percussion réunionnais).

Dans le couplet qu’il interprète, Patrick Victor fait le lien entre le passé et le futur :

« Annou partaz nou leritaz, konm en sel lalimyer, En far ki pou touzour, gid nou lo menm semen », chante-t-il.

Commentant sur la collaboration et repensant surement à son vieux titre appelant depuis des décennies à l’union des peuples de l’océan que nous partageons, ‘Koste Pep l’Océan Indien’, Patrick a exprimé son vif sentiment pour avoir participé à une œuvre et un événement qu’il dit contribuer à l’avancement commun de nos populations.

« C’est l’accomplissement des mois de travail marqués par des correspondances, des voyages, des répétitions incessants. Finalement c’est bien de participer à une belle action où je suis sûr que l’artistique est finalement plus fort que le politique. C’est bien de voir tous ces gens ici, par exemple vous les journalistes qui défient les difficultés de la connectivité aérienne pour être aux Comores pour pouvoir par la suite parler de l’Océan Indien. Ca veut dire que l’union de l’Océan Indien est bien possible », nous a confié le chanteur et musicien.

Pour aboutir à l’accomplissement qu’il a évoqué les cinq artistes sont restés un mois en résidence d’artiste à l’Ile de La Réunion, période d’isolation qui leur a permis d’écrire les paroles et la musique de la chanson. Chaque artiste y a apporté sa plume dans sa langue d’origine. Symboliquement, le refrain est chanté dans la langue réunificatrice au  niveau historique et sociolinguistique.

La réalisation de ce projet a été possible grâce au concours financier du Conseil Général de La Réunion.
 
« Cet hymne de l’Indianocéanie se veut un hommage à la diversité des peuples, des cultures, des imaginaires et des esthétiques, en même temps qu’il rappelle avec bonheur que nos îles sont un fragment vivant de la beauté du monde », a commenté sa présidente, Mme Nassimah Dindar.

« Toutes les grandes organisations internationales et régionales ont adopté un hymne. Et pourquoi pas la COI alors que nos pays ont la volonté de relever ensemble leurs défis communs ? », s’est à son tour interrogé M. Jean-Claude de L’Estrac, le secrétaire général de la COI.

Michel Savy

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