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Archive -Seychelles

Vers de meilleures politiques culturelles dans l’Océan Indien |17 December 2014

L’Hôtel Coral Strand de Beau Vallon accueille depuis hier un séminaire de formation régional sur les politiques et gestion culturelles dans les pays francophones de l’Océan Indien. L’enjeu de l’atelier est d’assurer que les politiques publiques en matière de culture soutiennent l’industrie créative dans ces pays.

Outre les Seychelles, l’Ile Maurice et Madagascar sont également représentés à ces quatre jours de travaux soutenus par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation de Politique Culturelle en Afrique (OCPA).

Les experts culturels régionaux sont rejoints par des délégués de ces deux organisations, de la Commission Nationale des Seychelles pour l’UNESCO, du Point Focal National de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) et de quelques représentants d’associations d’artistes et d’artisans.

Au programme, des présentations et discussions sur de différents sujets tels : l’industrie créative, la diversité culturelle et le développement humain, la préservation et la promotion de cette diversité et la coopération culturelle régionale.

En remplacement de son collègue du Tourisme et de la Culture Alain St Ange, c’est au Ministre Vincent Meriton, responsable des Affaires Sociales, du Développement Communautaire et des Sports, qu’est revenu l’honneur de lancer le séminaire.

Ce dernier s’est saisi de l’occasion pour remercier l’OIF et l’OCPA pour la tenue de l’atelier, qualifiant l’industrie culturelle comme « cette économie d’or qui contribue largement dans l’économie ». Il a cependant fait remarquer qu’il nous reste à comprendre et à apprécier la vraie ampleur de ce secteur dans l’économie de nos pays respectifs.

En conséquence, M. Meriton a souligné l’importance de cette rencontre pour faire apprécier la valeur immense et le potentiel encore inexploité des industries créatives. A ceux-là s’ajoutent les bonnes pratiques de la gestion culturelle qu’il dit devoir assurer le succès de ces industries.

« Pour assurer la réalisation de ce projet important, il faut a tout prix définir les structures, planifier et développer les initiatives, entamer des stratégies de commercialisation ainsi qu’assurer que des politiques correctes et des lois soient en place afin que nous puissions maximiser les capacités et la compétitivité de ce secteur sur le plan national ainsi que régional », a insisté le ministre.

Lui répondant, le responsable de Développement des Politiques et d’Industries Culturelles auprès de l’OIF Toussaint Tiendrebeogo a déclaré que son organisation est heureuse d’être aux côtés de ses partenaires de l’Océan Indien.

« Il ne peut y avoir de diversité culturelle que si chaque peuple est en capacité de produire et de diffuser ce que le génie créateur de ses artistes peut offrir de meilleur. […] La Francophonie est heureuse d’avoir contribué à l’adoption des instruments sur lesquels les Etats peuvent s’appuyer pour élaborer et mettre en œuvre des politiques publiques dans le domaine culturel », a-t-il précisé.

Il a cependant rajouté que l’existence de ces instruments ne suffit pas, d’où la raison d’être du séminaire.

A la fin de la formation, un plan d’action sera formulé dans le but d’harmoniser la politique d’industrie créative dans l’Océan Indien. A regretter quand même semble-t-il la faible participation d’artisans et d’artistes, vu que seulement un poignet d’arts est représenté. On a semblé quelque part oublier que l’industrie créative vient avant tout des artistes !

 

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