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Archive -Seychelles

Donner valeur aux plantes locales et les espèces endémiques |23 May 2015

Deux Réunionnais ont fait, cette semaine, une présentation qui avait pour thème ‘Démarches Aménagements Urbains et Plantes Indigènes’ (DAUPI).

C’est la Fondation Nationale du Jardin Botanique qui avait organisé cette présentation qui s’était déroulée à l’auditorium de la SITE (Seychelles Institute of Teacher Education).

La rencontre, un événement de partenariat régional entre les Seychelles, La Réunion, I’île Maurice et l’île Rodrigues, avait pour but de donner valeur aux plantes locales et les espèces endémiques en les utilisant pour l’aménagement urbain.

Des représentants du Conservatoire Botanique de Mascarin de La Réunion, du Jardin Botanique des Seychelles, de l’Autorité des parcs nationaux des Seychelles et de l’agence responsable pour la gestion des paysages et des déchets ont suivi cette présentation.

Etaient également présents : l’Ambassadeur de France aux Seychelles M. Lionel Majesté-Larrouy, des représentants du Conservatoire britannique national et du centre permanent d’initiative à l’environnement basée à La Réunion, le secrétaire principal pour l’environnement Alain Decommarmond, la chef exécutive de l’agence responsable pour la gestion des paysages et des déchets, Lena Desaubin, et le chef exécutif du Jardin Botanique, Raymond Brioche.

Les représentants du conservatoire ont aussi apporté des graines de différentes plantes menacées pour être plantées au Centre de Biodiversité à Barbarons.
« Ce partage d’outils dans la démarche d’aménagement urbain des plantes indigènes vise à développer nos capacités à valoriser nos magnifiques plantes indigènes au centre de nos espaces urbaines », a dit M Brioche.

Il a ajouté que la démarche du DAUPI est régionale. En plus de La Réunion et des Seychelles, elle permettra également de partager avec les gestionnaires des îles Maurice et de Rodrigues  les outils que les confrères réunionnais ont présenté.

Le Dr Christophe Lavergne, responsable du Service conservation de la flore et des habitats et à l’application à la gestion et aux invasions biologiques, a fait le partage et a donné les résultats et perspectives du DAUPI basés sur les donnés de La Réunion.

Il a fait remarquer qu’on a l’endémisme exceptionnel dans toutes les îles de l’Océan indien. La flore et la faune sont fragiles, il y a beaucoup d’espèces menacées et les menaces sont d’année en d’année, croissantes, faite des pressions humaines. Mais il y a aussi un rôle significatif également des espèces exotiques envahissantes.

Après avoir cité des exemples des lieux envahis par les plantes envahissantes sur  l’île de La Réunion, M. Lavergne a fait mention spécial à un rempart sur une ravine de l’île qui est complètement envahit par la liane papillon. A cet endroit il y avait une forêt naturelle et un certain nombre d’espèces. Mais il n’y a en pas une maintenant.

Il a mis l’emphase sur les points forts du DAUPI tel que son objectif en marche qui est de préserver la biodiversité en limitant les espèces exotiques envahissantes en fournissant l’utilisation d’espèces indigènes. Il a donné des exemples des effets négatifs des espèces exotiques envahissantes qui font perdre de biodiversité à l’échelle planétaire et la destruction de l’habitat.

Sur l’impacte écologique, c’est l’extinction d’espèces endémiques qui est enjeu. Il y a aussi les effets socio-économiques comme la lutte manuelle, chimique, biologique, éducation et la sensibilisation qui sont longues et couteuses et aussi pertes en l’agriculture parmi d’autres.

Il a aussi présenté les différentes façons que les espèces sont introduites dans un pays tel que par l’engouement de la population pour des plantes ornementales, des collectionneurs ou passionnés, commandes des graines et aussi l’introduction involontaire comme sur les chaussures, vêtements, lots de graines, containers, juste pour nommer quelques-uns.

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