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Archive -Seychelles

« Communiquer dans toutes ces formes en français est plus qu’un privilège, c’est une bénédiction divine » |22 March 2016

Ma motivation

« Souvent on me demande pourquoi et comment j’ai abandonné l’enseignement et plus tard mes postes successifs de fonctionnaire pour en venir au journalisme et en faire quasiment mon activité principale ? Ma réponse, surtout aux gens du milieu artistique, c’est qu’il faut être un artiste pour écrire sur les arts. C’est une réponse à double sens qui s’explique à la fois par ma motivation de départ et également par rapport à mon sujet de prédilection. Mise à part les actualités en général, j’ai appris à traiter et aimer d’autres sujets comme le tourisme, l’agriculture, l’environnement, les défis sociaux et autres. »

 

Et à côté du journalisme

« Et si je vous dis que le journalisme est devenu mon activité principale ou presque, cela signifie que j’ai aussi d’autres vies à côté. Je peux dire, que j’ai appris à être un généraliste de la communication ; étant aussi traducteur, interprète, rapporteur, concepteur de projet, rédacteur de script et de discours… Au  final, je me considère donc dans un contexte plus large comme un communicateur. Mais, je me sens écrivain avant tout. Cela paraît peut-être bizarre, mais dans ce cas précis – et c’est loin de l’être en général – le médium passe avant la matière. Car c’est la pensée, l’écriture et la parole qui restent à la base de mon fonctionnement. Quoique Créole et fier de l’être, pouvoir penser et communiquer dans toutes ces formes en français est plus qu’un privilège. C’est une bénédiction divine ! ».

 

Mon parcours

« On me questionne également souvent sur le sujet, le plus fréquemment du genre : « Depuis quand tu es journaliste ? ». Je réponds, simplement, que je l’ai toujours été. J’ai fonctionné comme chroniqueur depuis très jeune, à cette époque j’étais à l’école Polytechnique. Il y a quelques années, je suis devenu rédacteur en chef adjoint du journal « Rising Sun », avant de rejoindre le journal « Seychelles NATION ». Mais, ce qui m’a peut-être le plus marqué dans cette carrière est que j’ai été responsable de communication pour les deux éditions des Jeux de la CJSOI (Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan Indien) et des Jeux des îles de l’Océan Indien qui se sont déroulées aux Seychelles. Mon travail consistait entre autres à diriger la production du journal des jeux ».

 

Ecrire pour le journal Seychelles NATION

C’est un autre privilège, car je considère malgré tout « Seychelles NATION » comme le premier quotidien des Seychelles. Et d’être capable de contribuer, surtout en français, au trilinguisme sert de cerise sur ce beau gâteau. Le meilleur compliment du journal que j’ai eu de lecteurs étrangers soit qu’on puisse trouver trois langues sur la même page. Mais, je pense qu’il y a encore du progrès à faire. Par exemple, un lecteur anglophone m’a récemment reproché de ne pouvoir comprendre un article en français, alors même que le sujet l’intéressait. Il a, alors, proposé qu’on publie le même article dans les trois versions. Je pense qu’il a raison, mais pour cela il faudrait des ressources humaines plus importantes, avec surtout des journalistes trilingues. »

 

Et la place du français dans nos colonnes

« Des efforts ont été faits, notre nombre d’articles en français est en progression. Pour ma part, nous pouvons faire encore mieux. Plus de volonté, former des journalistes à écrire en français et recruter. C’est avec optimisme que je note que nous tenons, peut-être, « le record du monde » du journal écrit qui publie simultanément en trois langues ».

 

 

 

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