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Archive -Seychelles

Marine nationale française : mission « Jeanne d’Arc 2016 » en escale aux Seychelles |22 June 2016

« Un territoire national français flottant »

 

Le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre et de la frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte, constituant le groupe « Jeanne d’Arc », sont au Port de commerce de Victoria, Mahé, pour une escale. Cette étape seychelloise s’inscrit dans le cadre d’une opération de longue durée d’un groupe amphibie, de mars à juillet 2016.

Aux Seychelles, sa présence souligne un appui fort à la diplomatie française. En fin de déploiement, le groupe rejoindra le port d’attache de Toulon.

Des relations diplomatiques et d’amitié relient la France et les Seychelles. Notamment, au travers des escales de bâtiments de la Marine nationale française. Pas moins de 42 escales pour les cinq dernières années.

« Les Seychelles sont habitués à recevoir les navires français de « La Royale », comme l’on dit encore dans notre république. Beaucoup d’ailleurs, dès le 18ème siècle, sous le pavillon blanc aux fleurs de lys, ont même donné leur nom à la plupart des îles de ce pays. Leurs équipages ont en partie constitué le premier terreau humain du peuple seychellois d’aujourd’hui », a indiqué l’ambassadeur de France aux Seychelles, Lionel Majesté-Larrouy, lors du cocktail dinatoire à bord du BPC Tonnerre.

De soutien naval à la diplomatie, et pas seulement, le groupe « Jeanne d’Arc » est amené à agir également dans des zones d’intérêts stratégiques au cours d’opérations de lutte contre le terrorisme et la piraterie. Il veille à la sécurité des ressortissants français, même dans des environnements complexes et éloignés.  Au vue du contexte mondial actuel, la capacité et la rapidité de projection d’un bâtiment tel que le BPC Tonnerre représentent un enjeu important. Polyvalence, endurance et innovation, caractérisent ce vaisseau hors-pair.

Interopérabilité, interarmées et interalliés sont les maîtres-mots des opérations de la marine nationale française. A cet effet, la « mission Jeanne d’Arc » intensifie ses coopérations et développent ses relations de confiance. Son déploiement stratégique dans des zones d’intérêts lui permet de collecter suffisamment d’informations afin de mieux connaître des environnements spécifiques et d’anticiper potentiellement en cas de crises. De même, soucieuse de l’impact économique de la France dans les pays étrangers, il soutient l’exportation des industries françaises de défense. 

L’une des plus belles missions du groupe consiste à former la génération future du commandement de la Marine nationale française principalement. Actuellement, plus de 140 élèves-officiers sont en formation, dont 10 officiers-élèves internationaux, qui suivent leur cursus, en partie, au sein du groupe « Jeanne d’Arc », reconnue pour son excellence et son ouverture à l’international.

« C’est une formation complète, polyvalente et progressive », a partagé Jean-Baptiste de l’Ecole navale. Ingénieur de formation, Mickaël, après une expérience en entreprise a décidé de rejoindre la Marine nationale en tant qu’officier sous contrat pour un engagement de huit ans. « En tant qu’officier, nous devons être capables de toujours nous remettre en question. Cette fin de formation, juste avant, notre affectation opérationnelle est un moteur, une période d’adaptation et d’acquisition de connaissances pour notre futur », a-t-il indiqué.

Le commandant du BPC Tonnerre, capitaine de vaisseau, Laurent Sudrat a expliqué que la volonté de garder l’aspect interarmées et interallié, depuis plus de dix ans, est la résultante de réalités géopolitiques et de l’évolution naturelle des conflits, avec une transition mer-terre.

En mesure d’agir loin, longtemps en équipage, le BPC Tonnerre est un bâtiment amphibie, porte-hélicoptères, hôpital, de projection et de commandement. De surcroît, c’est un navire-école.

« Le fondement de la mission d’application du groupe Jeanne d’Arc pour les étudiants est de les amener à devenir des officiers à l’issue. D’ailleurs, avant la fin de notre mission, ils prendront en main le bâtiment et feront tout eux-mêmes. Nous devons nous assurer qu’ils prennent leurs envols avec le niveau requis. Notre pédagogie s’articule autour de l’exigence et de la bienveillance sous forme de tutorat », a insisté le commandant Sudrat, pour qui le facteur humain est primordial.

Le capitaine de frégate Claire Pothier, commandant de la FLF Guépratte, pour sa part, souligne l’importance pour les futurs officiers de viser toujours plus haut avec une exigence vis-à-vis d’eux-mêmes et du bâteau.

 

 

 

 

 

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