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Archive -Seychelles

Gestion durable aux Seychelles : Echange d’expériences entre parcs nationaux au travers de la COI |07 July 2016

« Le partage des connaissances, clef de toute coopération réussie entre Etats »

 

 

Une convention de partenariat a été signée entre le Parc National de Port-Cros, l’Autorité des Parcs Nationaux des Seychelles (SNPA) et la Commission de l’océan Indien (COI), le mardi 28 juin 2016 au ministère de l’Environnement, de l’Energie et du Changement Climatique, à Le Chantier Mall, à Victoria.

Echanges de bonnes pratiques et d’expertises entre techniciens, français et seychellois, de parcs nationaux est l’objectif principal de cette convention. Moins d’ateliers dans les grands hôtels et plus de place au terrain, pour une gestion durable plus pragmatique. Ce principe de retour d’expériences s’appuiera, également, sur la collecte, la consolidation, le traitement, la capitalisation et la diffusion de données, d’informations et de connaissances au travers d’une plateforme en ligne.

L’enjeu est de créer une connexion et une collaboration entre ces parcs nationaux. « Cette convention est une porte d’entrée pour développer notre collaboration avec le Parc National De Port-Cros et Porquerolles qui gère, comme SNPA, à la fois des espaces terrestres et marins. De plus, ce seront des échanges de connaissances et de compétences de techniciens à techniciens, c'est-à-dire, de pratiquants à pratiquants. Pour SNPA, c’est aussi le moyen de s’engager encore plus et d’avoir plus de visibilité », a indiqué Flavien Joubert, le  chef exécutif de l’Autorité des Parcs Nationaux des Seychelles.

Ce nouveau partenariat s’inscrit dans un projet global de « Gestion Durable des Zones Côtières des îles de l’océan Indien (GDZCOI) ». Celui-ci a démarré depuis plus d’un an pour une durée de trois ans. Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) intervient à hauteur de 1,2 millions d’euros (17,3 millions roupies seychelloises) pour ce projet de 8,8 millions d’euros (127,16 millions roupies seychelloises). Le cofinancement est assuré par la COI, l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement.

Ainsi, en présence de l’ambassadeur de France aux Seychelles, Lionel Majesté-Larrouy, des représentants du ministère des Affaires étrangères et du Transport et de la SNPA, la convention a été signée par Didier Dogley, ministre de l’Environnement, de l’Energie et du Changement Climatique aux Seychelles et le Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, Jean-Claude l’Estrac.

« La signature de cette convention de partenariat est un bon moyen de renforcer les capacités de gestion respective du Parc national de Port-Cros et de l’Autorité des Parcs Nationaux des Seychelles. Les deux parcs sont confrontés à un influx de tourisme important, ce qui implique des activités humaines, donc des impacts sur l’environnement. Ces activités récréationnelles génèrent des effets négatifs. Dans le cadre de ces échanges, nous souhaitons atteindre des objectifs tels que : mieux accueillir et gérer les touristes, développer les voies piétonnes et maritimes, la création d’outils de sensibilisation et informationnelles, ainsi qu’améliorer la surveillance des sites », a partagé le ministre Didier Doogley.

L’ambassadeur de France aux Seychelles a, quant à lui, remercié les différentes instances pour l’avoir associé à cette cérémonie de signature. « Ce projet s’insère dans une stratégie de soutien global de la France en faveur de l’océan Indien et se veut exemplaire en matière de coopération régionale et d’harmonisation de l’aide. Cet échange va associer deux institutions, parmi les meilleures au monde, dans leur métier, en France et aux Seychelles, et nous sommes très heureux que la COI, grâce à un financement du FFEM, puisse permettre ce partenariat, au bénéfice des écosystèmes marins seychellois. Sa préservation doit rester une priorité dans le contexte du changement climatique et du développement durable. Le partage des connaissances et des expériences entre personnes est, de nos jours, la clef de toute coopération réussie entre Etats », a souligné Lionel Majesté-Larrouy.

« C’est un tournant, dans le contexte actuel, le renforcement des capacités. C’est d’ailleurs l’une des valeurs que prône notre organisation exceptionnelle dans le monde. Ensemble, entre des pays à des niveaux de développement différents, cet accord indianocéanique de partenariat, au travers de ce projet d’intégration, vient mutualiser des ressources, décloisonner une initiative et maximiser les résultats. Les deux grands axes à retenir sont la transversalité du traitement environnemental et l’aspect global qui permet de réunir chaque île dans sa différence, c'est-à-dire, une région, des spécificités et une culture propre. Assurez durablement cette convention, c’est l’une de mes dernières activités, je vais bientôt être remplacé par un homologue comorien », a tenu à partager Jean-Claude l’Estrac, le Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien

 

 

 

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