Ecole secondaire de Rivière Anglaise et Université des Seychelles : protocole d’accord et recherche-action |11 October 2016

Répondre aux besoins des élèves, des enseignants, de l’école et plus encore

L’Université des Seychelles a choisi de s’associer avec l’école secondaire de Rivière Anglaise afin d’y mener une action de recherche. En signant le protocole, à l’école, ce jeudi, désormais, chacune des parties a pris des engagements réciproques. Ce fût, aussi, l’occasion pour l’Alliance française de faire une donation de livres provenant d’Adiflor (Association pour la Diffusion Internationale Francophone de Livres Ouvrages et Revues).

Marie-Claude Morel, la directrice de l’école, a remercié toutes les parties prenantes présentes,  que ce soit l’association des parents d’élèves, les entreprises privées sponsors, l’Alliance française, le Ministère de l’Education, l’Université des Seychelles au travers de l’Institut Guy Morel et bien entendu les élèves, pour leur implication respective à l’amélioration de l’école de Rivière Anglaise dans sa globalité.

« Merci à vous tous pour votre engagement dans notre école et, en particulier, à la communauté privée qui nous supporte au travers de leur donation et de leur vision. Nous voulons améliorer l’apprentissage scolaire et pour cela nous avons de véritables partenaires et des enseignants qui vont de l’avant. Appuyons-nous sur ce partenariat. Cet accord vient concrétiser une idée de projet qui fait son chemin depuis quelques années. Au sein de notre école, nous faisons face à bon nombre de challenges. Tout d’abord, nous avons les objectifs du Ministère de l’Education à mettre en œuvre. Ensuite, pour amener l’école à son meilleur niveau, cela passe par la connaissance, les compétences, les comportements et une recherche pertinente. Ainsi, cette recherche-action va nous conduire à améliorer notre efficacité. De même, il est important de collecter des données au sein de l’école. Cela permettra d’arriver à des pratiques d’enseignements innovantes, sans oublier l’utilisation des nouvelles technologies, pour notre futur. Que notre saine collaboration continue et que ce projet positif puisse atteindre ses objectifs ! », a partagé la directrice de l’école de Rivière Anglaise.

Lors de cette cérémonie de lancement de la recherche-action pour améliorer l’école, les parents, un maître de conférences de l’Université des Seychelles, les étudiants et les enseignants ont également pris la parole à diverses reprises.

En premier lieu, un parent d’élève a présenté une réflexion sur ce projet. « Une recherche-action nécessite de bien réfléchir à comment travailler ensemble pour atteindre nos objectifs. Ma prière est simple, je demande, à Dieu, les meilleurs moyens pour améliorer nos compétences et nos comportements. Que nous soyons guidés avec clarté et paix vers les bonnes décisions ».

Puis, Deepak Radhakrishnan, professeur de sciences, a présenté une vidéo intitulée « I love my school ». Celle-ci présente un visage différent de l’école secondaire de Rivière Anglaise.

De même, une élève a lu un poème, « My perfect school », qu’elle a composée pour sa vision de son école idéale. « Une école, où il y a de la joie, du succès et du bonheur » ‒ extrait de son poème.

Enfin, Marie-Claire Zialor, maître de conférences à l’Université des Seychelles, a donné des explications sur la recherche-action prévue en partenariat avec l’école. Elle a rappelé les objectifs, les phases, le rôle et les responsabilités de tous les intervenants dans ce projet. « Nos objectifs sont clairs. Nous voulons répondre aux besoins réels des élèves, améliorer leurs résultats académiques et non-académiques. Tout cela afin d’améliorer l’image de l’école dans le même temps. Nos résultats attendus ? Et bien, des pratiques éducatives modernes, réalistes et durables sur le long terme. Ensuite, pourquoi pas un futur président provenant de l’école de Rivière Anglaise ? Nous devons penser une école idéale, inspirante avec une vision claire pour Rivière Anglaise. Le futur des Seychelles dépend de l’éducation de nos enfants, alors à nous de faire bouger les choses », a-t-elle souligné. 

Avant la signature du protocole d’accord, trois planches symboliques ont été présentées par un élève, un parent et une enseignante, en signe d’engagement concret dans ce projet.

Pour clore la cérémonie, d’une part, Marie-Claude Morel, la directrice de l’école secondaire de Rivière Anglaise et Shella Mohideen, la doyenne de l’Institut Guy Morel ont signé cette nouvelle entente de recherche-action.

D’autre part, la directrice de l’école a également accepté le don de livres par le directeur de l’Alliance française, Laurent Jalicous, en partenariat avec Adiflor.

Toute l’équipe de l’Alliance française a travaillé afin de trier et de pouvoir distribuer dans plusieurs écoles publiques des livres de tout type correspondant aux besoins de chacune d’entre elles. « Les parents devraient montrer l’exemplarité. Le livre ne s’impose pas, c’est un plaisir de lire avant tout. Eduquer, c’est comme allumer un feu, le livre est une petite étincelle. Un enfant qui lit sera un adulte qui pense », a ajouté, modestement le directeur de l’Alliance française.