Le président Faure reçoit le ministre mauriçien des Affaires étrangère : |03 February 2017

« Les Seychelles et l’Ile Maurice ont le contrôle sur un continent en terme de gestion maritime », dit Vishnu Lutchmeenaraidoo

Les deux hommes avaient fait le voyage ensemble depuis Addis Ababa où ils ont assisté au 28ème sommet ordinaire de l’Union Africain. Arrivés à Mahé, le président Danny Faure et le ministre mauricien des Affaires étrangères Vishnu Lutchmeenaraidoo se sont rendus directement à State House où ils se sont entretenus pendant une trentaine de minutes.

Le conseiller présidentiel aux Affaires étrangères Calixte d’Offay ainsi que la secrétaire générale de ce ministère Michelle Murray étaient également présents à la réunion.

A sa sortie, le ministre mauricien s’est dit vouloir assurer avec le nouveau président des Seychelles la bonne continuité des excellentes relations qui existent entre les deux pays. Ceci, surtout au niveau de l’économie bleue, ou ce qu’il a appelé la gestion maritime.

« Je souhaite qu’avec le nouveau président la continuité soit faite » a-t-il dit, en soulignant que « nous sommes petits, mais nous avons le contrôle sur un continent en terme de gestion maritime ».

Ce contrôle a-t-il voulu préciser, vient du fait que les deux pays possèdent entre eux plus de cinq millions de kilomètres carrés de mer, qu’ils servent d’exemple dans la gestion commune d’un espace maritime des 390 000 kilomètres carrés et ont une coopération très importante au niveau de la pêche. Il a souhaité qu’avec le concours de la Commission de l’Océan Indien (COI), cette coopération puisse s’étendre à d’autres pays de la région.

«On veut que toute la région travaille ensemble. L’Océan qui nous réunit est une ressource qui n’est pas là pour être abusée mais plutôt pour être exploitée de manière soutenable », a commenté le ministre mauricien.

Citant l’énergie renouvelable comme un autre secteur de partenariat, il a encore rappelé que Les Seychelles et I’ Ile Maurice peuvent travailler ensemble dans le plus grand respect pour l’un et pour l’autre.

«Seychelles et Maurice ne sont pas en compétition. Je suis venu dans le sillage de la coopération qui a toujours existé entre les deux pays pour apprendre et pour voir comment nous pouvons partager ce que l’on a de meilleur », il a voulu préciser.

Et comme les meilleurs atouts, M. Lutchmeenaraidoo a recensé la paix, la sécurité et le développement social.

« Il ne faut pas oublier qu’il y a quarante ans nous étions très pauvres », a-t-il conclu.