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Archive -Seychelles

Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes (CGPCS) La COI a pris la présidence pour une période de deux ans |09 December 2017

La Commission de l’océan Indien (COI) a succédé à la République des Seychelles à la présidence

du CGPCS. L’Ambassadeur Barry Faure, Secrétaire d’Etat et président en exercice du Groupe de contact, a symboliquement passé le flambeau à la présidence de la COI, représenté par son Secrétaire général, lors d’une cérémonie de passation qui s’est tenue à Port-Louis, Maurice le 1er décembre.

La Commission de l’océan Indien débutera son mandat pour une période de deux ans, le 1erjanvier 2018.

L’Ambassadeur Faure a présenté le bilan de la présidence seychelloise du CGPCS devant un parterre d’invités. Satisfait du travail accompli lors de son mandat, il a déclaré : « Nous avons pu enclencher des mécanismes plus adaptés pour combattre la piraterie, et la prise de présidence du CGPCS par la COI est une suite naturelle dans la mesure où cette organisation régionale a toujours été impliquée dans la lutte contre la piraterie et les autres menaces et risques en mer à travers son unité anti-piraterie basée aux Seychelles, le programme MASE et aussi en co-présidant depuis 2014, le groupe de travail du CGPCS axé sur le développement de capacité régionale ».

M. Faure a ajouté que « malgré les avancées au niveau des dispositifs mis en place pour lutter contre la piraterie, les récents évènements rappellent combien il est important de rester vigilants et de poursuivre les efforts collectifs pour assurer la sécurité sur les routes maritimes très empruntées d’Afrique orientale et australe et de l’océan Indien. »

« La piraterie somalienne est une réalité et nous, les petits Etats insulaires de l’océan Indien, nous sommes les plus vulnérables. La République des Seychelles a été le premier pays de l’océan Indien à occuper la présidence depuis la création du Groupe de contact sur la piraterie au large des côtes somaliennes. Nous avons voulu, pendant ces deux ans de mandat, donner l’exemple et être proactifs dans la coordination des échanges et l’élaboration des stratégies pour trouver des méthodes innovantes

afin de répondre efficacement à ce problème qui va au-delà de notre région. Nous avons énormément travaillé avec la Commission de l’océan Indien dans le cadre du CGPCS et je suis confiant dans sa capacité à répondre aux attentes et surtout à garder la cadence. La République des Seychelles a fini son mandat mais restera active dans la lutte collective contre la piraterie », a poursuivi M. Faure.

Pour le Secrétaire général de la COI, Hamada Madi, qui représentait Vishnu Lutchmeenaraidoo, chef de la diplomatie mauricienne et président du Conseil de la COI, cette nouvelle responsabilité « permettra à la COI de poursuivre et d’amplifier l’action des Seychelles à la présidence du CGPCS. Nous comptons sur l’implication effective de tous les membres du Groupe de contact car nous sommes liés par des intérêts communs. La sécurisation des routes maritimes de l’océan Indien est un défi qui dépasse le seul cadre de la région. C’est surtout un défi que nous pouvons relever collectivement » a-t-il fait ressortir lors de son allocution pendant la cérémonie de passation.

Par ailleurs, l’Union européenne, premier partenaire de la COI pour promouvoir la sécurité maritime dans la région de l’Afrique orientale et australe et de l’océan Indien (AfOA-OI), a confirmé son soutien à la Commission de l’océan Indien pour ce nouveau mandat.

« Le programme de sécurité maritime (MASE) témoigne de notre soutien et engagement pour

aborder les problématiques liées à l’insécurité maritime. La mise en place des deux centres

régionaux permettra de mieux coordonner les échanges d’informations et agir efficacement »,

a souligné l’Ambassadeur de l’Union européenne, Madame Marjaana Sall.

 

 

 

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