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LES SEYCHELLES DANS LA PRESSE REGIONALE ET INTERNATIONALE-Le Magazine Océan Indien souligne les mérites de l'action entreprise à Curieuse |24 July 2004

LES SEYCHELLES DANS LA PRESSE REGIONALE ET INTERNATIONALE-Le Magazine Océan Indien souligne les mérites de l'action entreprise à  Curieuse

Dans ce mouvement, les chercheurs ne sont pas en reste. Ils sont de plus en plus nombreux à parcourir l'archipel de long en large afin d'étudier sa flore, sa faune et notamment sa riche biodiversité qui fait l'objet de toutes les attentions. Il en est de même des journalistes qui sont légion à s'intéresser aujourd'hui à tel ou tel aspect de la marche en avant de ce petit pays de 80 000 habitants perdu dans l'océan indien.

Récemment le magazine Océan Indien, dans son numéro 15, consacre cinq pages aux Seychelles. Cinq pages signés par Olivier Soufflet, et dans lesquels l'auteur rappelle les efforts dépensés ici et là pour résoudre ce problème récurrent: comment concilier tourisme et protection de la nature ? Certes l'article ne fait pas preuve d'originalité en relatant la vie à Curieuse ou sur l'atoll d'Aldabra transformé en véritable sanctuaire des tortues.

Il ne révèle pas moins qu'entre les plages idylliques et la mer d'un bleu turquoise, les Seychelles recèlent d'écosystèmes d'une extraordinaire richesse. Autrement dit si de l'archipel, on connaît les plages, le coco de mer, au-delà de ces stéréotypes, le pays  abat des efforts considérables pour préserver l'écosystème, les trésors naturels du pays, à l'image de ces rangers qui protègent les tortues caret recherchées pour leur carapace et qui se relaient pour "assurer une présence nocturne en baie Laraie".

L'article souligne la spécificité et surtout la richesse naturelle de Curieuse, l'un des six parcs marins du pays, avec ses six espèces de palétuviers, ses crabes rouges, ses milliers d'escargots à coquille pointue et ses 200 tortues géantes acheminées d'Aldabra entre 1978 et 1982 pour occuper les 300 hectares de l'île. Ces tortues qui se laissent caresser le cou par les touristes qui ne peuvent y accéder que dans la journée.

Il fait mention également du passage du docteur écossais William MacGregor qui s'est occupé de la léproserie de l'île qui a fonctionné jusqu'en 1965. La maison du docteur, Docteur House,  restaurée grâce à la coopération française en 1996, est en fait le seul monument de Curieuse où les services de l'Environnement tentent d'introduire l'oiseau à lunettes et d'autres espèces d'oiseaux menacées de disparition sur d'autres îles. Un article précis et concis et agréable à lire.

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