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Fin de la formation des formateurs d’Education à la Vie-Un parcours enrichissant |18 May 2013

Fin de la formation des formateurs d’Education à la Vie-Un parcours enrichissant

Photo de famille des participants, les formateurs et les responsables de l’APSHF

Comment comprendre les jeunes face à la technologie et les fléaux de la société, la sexualité, l’importance d’être à l’écoute de chaque membre de la famille, le comportement des parents et des enfants. Ce sont quelques-uns des sujets abordés lors d’une formation des formateurs d’Education à la Vie qui vienne de terminer.

Au moins une soixantaine de personnes – éducateurs, animateurs, enseignants de la religion et agents des services sociaux – ont participé à ce programme de formation initié par l’Association pour la Promotion des Familles Solides (APSHF). Une formation qualifiée d’enrichissante et qui a permis aux participants de faire des profondes découvertes.

Quatre formateurs du Service Central Education à la Vie (SCEV) de la République du Congo dont son directeur Gabriel Kissala ont dirigé la formation. Les trois autres formateurs qui ont collaboré sont Emmanuel Berhama, Eugenie Cigunda et Paul Mbula.

A savoir que cette formation a reçu le soutien du Ministère des Affaires Sociales, du Développement Communautaire et des Sports dans le cadre de la campagne nationale de renaissance sociale.

La formation comprenait également des sessions pratiques avec deux groupes de  jeunes et deux groupes d’adultes dont des couples et des parents seuls ou non mariés.

La directrice de l’APSHF, Mme Rosie Denis est satisfaite de la qualité de la formation ainsi que l’apport des participants.
«Ils étaient toujours nombreux et ont appris beaucoup de bonnes et nouvelles pratiques qu’ils disent prêtent à aller partager avec les gens dans leur communauté», nous a fait part Mme Denis.

Les formateurs en discussion avec les responsables de l’APSHF

C’est lors d’une messe d’Action de grâce organisée pour clôturer ces deux semaines de formation que les participants ont reçu leurs certificats de participation.

Les formateurs ont ensuite rencontré les responsables de l’APSHF, dont la présidente Mme Edwina Adrienne, la directrice Mme Rosie Denis et l’aumônier le Père Lonnie Adrienne, pour passer en revue les deux semaines de travail et décider de la voie à suivre.

Pendant leur discussion, M. Kissala a constaté que le groupe de participants était très motivé – la preuve ils étaient tous présents jusqu’à la fin de la formation.

« Ça c’est déjà quelque chose de très bien », a-t-il souligné.

Il a ajoute que les sujets abordés touchent la vie de tout et chacun et que tout le monde avait envie d’apprendre plus, d’abord pour lui-même avant de voir ce qu’il peut faire pour les autres. Il a aussi noté que lors des évaluations de chaque jour,  les participants ont exprimé le fait qu’ils ont pu mieux se connaître eux-mêmes  et qu’à travers les différentes sessions ils ont beaucoup appris comment aider les familles et les jeunes  dans notre société.

 «Il y a une participante qui a fait part de son désir personnel d’améliorer son statut et sa situation sociale et familiale pour pouvoir être plus à l’aise dans sa démarche pour aider les autres et être un exemple pour eux » , a-t-il constaté.
Pour M. Berhama, tous les participants ont  l’avenir des Seychelles  à cœur.

«Tous les échanges montrent que les gens se sentent très concernés et veulent voir un changement dans la façon dont vivent les familles et les jeunes pour que la qualité de vie familiale et le comportement des personnes s’améliorent », a-t-il ajouté.

«Il y a ce grand désire de voir les familles vivre mieux, s’épanouir, est avoir des racines plus solides et je pense que tout cela raffermis les objectifs de l’APSHF. Il est évident que les participants veulent maintenir le dynamisme de cette formation dans leur communauté, les écoles et dans leurs paroisses », a-t-il poursuivi.

Mme Cigunda, a quant à elle, dit être très impressionnée par la participation des femmes qui malgré toutes leurs tâches, leurs responsabilités et préoccupations ont fait le temps pour assister aux séances de formation.

 «Elles étaient toutes très attentives, pleines d’énergie et avaient l’envie de s’informer autant que possible. Il y avait une soif de connaissance et le désire de bien faire les choses », a-t-elle ajouté.

M. Berhama a souligné que maintenant il faut maintenir et consolider les actions afin de faire en sorte que les formateurs continuent de transmettre ce qu’ils ont appris avec les différents groupes dans leurs communautés.

Il a signalé par ailleurs l’engagement profond des femmes mais a fait ressortir l’importance d’encourager les hommes à jouer leur rôle.

« Nous sommes en train de parler famille et la famille ne peut pas marcher sans ses deux pieds – l’homme et la femme », a-t-il souligné.

Pour sa part Mme Denis a indiqué qu’entre-temps que l’APSHF finalise son plan de travail, elle restera en contacte avec les formateurs et espère les rejoindre pour une première réunion le mois prochain.

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