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Bilan de la coopération entre l’IRD et la SFA |12 April 2016

Présent aux Seychelles depuis plus de 36 ans, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) a permis une collaboration dans de différents domaines comme l’éducation, l’environnement, la santé et surtout la pêche.

Dans ce dernier secteur, le résultat de cette coopération rendue possible par un financement accordée par la France a été des recherches et des activités de surveillance, permettant des suivies statistiques, le recensement  de stocks de poissons, l’observation de l’immigration et la détermination de l’impacte de pêche illicite sur l’écosystème. Ces études qui ont aussi inclus l’établissement du niveau de mercure dans les poissons pêchés aux Seychelles, ont également permis de fournir des informations fiables à l’IOTC (Indian Ocean Tuna Commission).

C’est ce qu’ont présenté les deux chercheurs de l’IRD basés en permanence aux Seychelles – les Docteurs Nathalie Bodin et Emmanuel Chassot – comme bilan général du travail de leur organisation sur place. Les deux scientifiques attachés à la SFA (Seychelles Fishing Authority) sont soutenus dans leur mission par le Professeur Claude-Anne Gauthier, représentant d’IRD dans l’Océan Indien.

Ce bilan a été présenté hier matin lors d’un atelier tenu dans les locaux de la SFA. Le Ministre de la Pêche et de l’Agriculture Wallace Cosgrow et le Chef Exécutif (CEO) de la SFA Vincent Lucas s’étaient joints aux autres spécialistes, techniciens et partenaires de l’industrie de pêche pour s’informer du bilan.

Dans un petit discours qui a précédé la présentation, l’Ambassadeur de France  Lionel Majesté-Larrouy a souligné que la SFA et l’IRD travaillent ensemble principalement sur les ressources thonières, collaborent même avant l’arrivée des premiers thonniers aux Seychelles. Il a par ailleurs accentué sur l’importance de ces recherches pour la sécurité alimentaire.

Parlant de l’avenir de ce partenariat qu’il dit ne pas douter apportera des solutions en vue de l’usage et de la préservation qui sont deux préoccupations communes à la France et aux Seychelles, l’ambassadeur a rajouté que ces recherches vont dans l’avenir s’inscrire dans la forme d’une forte coopération autour de l’économie bleue. Faisant appel à plus de coopération régionale par le biais de structures déjà existantes, il a conclu qu’elles doivent aussi toucher la pêche artisanale côtière et le développement de l’aquaculture.

Le président du Conseil d’Administration de la SFA et conseiller à l’Economie Bleue Philip Michaud a de son côté souligné que les travaux de l’IRD ont permis de suivre l’évolution de la pêche aux Seychelles ; évolution allant d’une pêche artisanale à Victoria devenant le port de transbordement de thon le plus important de l’Océan Indien. Appelant à l’exploitation plus large mais plus soutenable des ressources marines dans le cadre de l’économie bleue, il a souligné l’importance du travail en vue de la surexploitation qui met certaines espèces en danger.

Remerciant La France et l’IRD pour ce qu’il appelle un excellent partenariat, M. Michaud a quand même regretté le manque de chercheurs seychellois dans le programme.  

Présent dans 90 pays avec un personnel de plus de 2 000 chercheurs et un budget colossal de presque 300 millions d’euros par année, l’IRD mène des recherches et assure la formation dans de nombreux domaines.

 

 

 

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