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Sport

IXèmes Jeux de la Francophonie – Cérémonie d’ouverture |31 July 2023

IXèmes Jeux de la Francophonie – Cérémonie d’ouverture

Les athlètes de la délégation seychelloise entrent dans le stade des Martyrs lors de la cérémonie d'ouverture des 9es Jeux de la Francophonie, le 28 juillet 2023 à Kinshasa, en RDC (Photo : Alex Tharreau - OIF)

Spectacle grandiose et haut en couleur

 

C’était devant une foule de plus de 100 000 personnes que s’est déroulée vendredi dernier l’ouverture des IXèmes Jeux de la Francophonie au Stade des Martyrs à Kinshasa Congo.

Parmi les invités au Stade des Martyrs pour le coup d’envoi des IXèmes Jeux de la Francophonie, que les Congolais veulent voir comme un message d'espoir dans un océan de problèmes, étaient le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, le Président du Togo Faure Gnassingbé et les Premiers ministres du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Congo-Brazzaville. La France était, elle, représentée par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra.

Les Seychelles étaient représentés par Mme Miera Savy, la secrétaire générale de la Commission Nationale de la Francophonie, responsable du dossier national de la francophonie et vice-présidente du conseil d’orientation du comité internationale des Jeux de la Francophonie ; le chef de délégation Alain Alcindor et Begitta Jeannevol représentante du gouvernement ; et Galen Bresson, responsable du volet culture.

C’est l’athlète Dylan Sicobo qui était notre porte-drapeau et 30 autres athlètes, participants l’ont suivi lors du défilé traditionnel.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, nous avons pu entendre plusieurs intervenants et ils ont voulu magnifier les liens qui unissent les pays francophones.

Le Président Tshidekedi a rappelé que ces Jeux de la Francophonie sont le symbole fort de l'attachement de la RDC aux valeurs et objectifs de la Francophonie, ainsi que de l'affirmation de son appartenance à la famille francophone et « la solidarité des Francophones avec les Congolais, victimes d'une agression injuste », dans l'est de leur pays.

Victimes aussi « du pillage massif de nos ressources naturelles par des groupes armés et des terroristes de tous bords, avec l'appui de certains pays voisins », a-t-il ajouté.

« Notre pays a l'ambition de continuer à y jouer un rôle significatif en tant que deuxième pays francophone après la France en nombre de locuteurs et le plus grand d'ici à l'horizon 2050. À ce titre, l'avenir de la Francophonie se joue également en RDC. C'est pourquoi, conscients de nos responsabilités au sein de la Francophonie et déterminés à les assumer pleinement, notre peuple et ses dirigeants ont consenti d'énormes sacrifices pour organiser ces jeux dans une conjoncture financière difficile, due à la pandémie de Covid-19 et à la crise de sécurité à l'Est », a rappelé le Chef de l’Etat congolais.

Certes, l’Etat congolais a relevé un énorme défi en organisant ces Jeux et chapeau à cette équipe. Selon les renseignements les infrastructures construites étaient financées par le gouvernement congolais.

Le gouvernement présente le coût des jeux comme un investissement pour l'avenir du pays et de sa jeunesse, qui pourra par exemple profiter de gymnases tout neufs. Même chose pour les ambulances qui iront ensuite à des structures de santé ou pour la formation dont ont bénéficié des policiers pour la gestion des foules.

C’était un spectacle grandiose qui s’est déroulé après les discours avec une  prestation haut en couleurs sous le thème des richesses naturelles du pays, de la jeunesse congolaise et bien sûr des incontournables sapeurs. Le clou du spectacle sera l’apparition de la superstar Fally Ipupa qui a enflammé les spectateurs avec ses deux tubes : « May day » et « Bloqué ».

Entre les athlètes, c’était la camaraderie qui commençait à prendre place.

Chapeau à RDC pour relever un tel défi !

 

La sécurité

Attribués en 2019 à la RDC, ils auraient dû avoir lieu en 2021, quatre ans après ceux d'Abidjan (Côte d’Ivoire). Mais ils ont été reportés à cause de la pandémie de Covid-19, puis de nouveau en 2022 parce que les équipements nécessaires n'étaient pas prêts.

Car pour accueillir les sportifs, le pays, riche en minerais mais pauvre en niveau de vie et en infrastructures, a dû dépenser des dizaines de millions de dollars pour réhabiliter ou construire de nouvelles installations.

Ces dépenses se sont ajoutées à l'effort de guerre contre les groupes armés et rébellions dans l'est du pays, notamment contre le ‘M23’ qui occupe une partie de la province du Nord-Kivu.

Les craintes pour la sécurité des délégations ont conduit certains pays, comme le Québec, à réduire leur participation ou carrément renoncer à venir.

Les organisateurs ont très mal accueilli ces décisions et affirment que toutes les mesures nécessaires sont prises. Quelque 4.500 policiers et des éléments de la garde républicaine sont déployés, assurent-ils, et une entreprise privée est chargée de la sécurité des aires de jeux. Le dispositif était effectivement très visible pour la cérémonie d'ouverture.

Jusqu'au 6 août, les jeux de la Francophonie vont donner lieu à neuf compétitions sportives et onze concours culturels, auxquels participent des jeunes de 18 à 35 ans.

 

Vidya Gappy de Kinshasa Congo

 

 

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