FETE DE LA FRANCOPHONIE-Texte du concours d’orthographe |27 March 2008

Ma classe, comme la plupart des écoles de campagne en ce temps-là était meublée de bancs à deux places fixés à  un long pupitre qui comprenait un encrier à chaque bout de la tablette. (Fin de la dictée pour le primaire)

J’étais au tableau noir. J’y écrivais les données d’un problème. Derrière moi tout à coup un silence total! Je me retournai d’une pièce, immédiatement alarmé(e). La classe ne faisait plus cas de moi. (Fin de la dictée pour le secondaire 1 - 3)

Petits ou grands, ils avaient tous les yeux rivés, au loin de la plaine, à un point blanc qui approchait rapidement. Je fis comme eux. Le point blanc devint cheval à crinière noire. (Fin de la dictée pour le secondaire 4 - 5)

Et bientôt je distinguai, presque couché sur le dos de sa monture, un jeune cavalier qui, à gestes emportées, stimulait l’allure déjà forcée de la fougueuse créature. J’ai tout de suite compris qu’il s’agissait bien sûr de Médéric. (fin de la dictée pour le post-secondaire)

Plutôt que d’y pénétrer par le chemin, il éperonna son cheval, lui fit franchir au saut le barbelé et continua sur sa lancée jusqu’au grand mât en haut duquel flottait le drapeau. Autant que les enfants j’étais accaparé(e) par la spectaculaire arrivée. (Fin de la dictée pour les adultes non professionnels (les)

D’un bond il fut à terre, occupé à attacher le cheval. Après cette furie de vitesse, lui-même s’en vint sans aucunement se presser, traînant plutôt le pas et se dandinant comme pour mieux exaspérer l’attente dans laquelle il nous avait plongés. Enfin il s’y campa, jambes écartées, les mains au fond des poches de son pantalon à franges, une ceinture cloutée sur les hanches, en bottes à talon et dessins mexicains. Là il nous toisa d’un regard où il y avait du dédain. (Fin de la dictée pour les adultes professionnels (les)
   
Le comité voudrait remercier les participants et leur donner rendez-vous à l’année prochaine!