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Préparatifs pour la COP 27 en Egypte – Seychelles et l’Union des Comores |10 August 2022

Préparatifs pour la COP 27 en Egypte – Seychelles et l’Union des Comores

M. Madi (à gauche) était porteur d’un message du Président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, au Président Wavel Ramkalawan (Photo : Joena Meme)

Une position commune pour la défense des intérêts des petits Etats insulaires

 

L’Union des Comores a reçu le soutien des Seychelles pour une position commune pour la défense des intérêts des petits Etats insulaires lors de la 27ème Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques, COP27, qui se tiendra à Sharm El-Sheikh, en Egypte, du 6 au 18 novembre 2022.

C’est ce qu’a déclaré, Hamada Madi, l’envoyé spécial du Président de l’Union des Comores, suite à sa rencontre avec le Président des Seychelles, Wavel Ramkalawan hier matin à State House.

Dans un entretien avec les medias, M. Madi a dit qu’il était porteur d’un message écrit du Président de l’Union des Comores, Azali Assoumani.

« Comme vous le savez nous sommes deux archipels dans l’Océan Indien, nous sommes des mêmes organisations – l’Union Africaine, la Francophonie, la Commission de l’Océan Indien – et donc le Président Azali a voulu déjà assuré son collègue de sa disponibilité à continuer cette ambiance, cette relation diplomatique entre les deux pays », a déclaré M. Madi.

Il a ajouté que la rencontre était également pour se préparer pour la COP 27 en novembre prochain en Egypte, pour que les îles aient une position commune pour la défense de leurs intérêts.

« Il est évident que quand on est dans les grandes conférences, on a l’impression qu’on nous oublie, les petits Etats insulaires. Donc le président est en train d’expliquer à ses frères des îles de se préparer. Donc, j’ai reçu bien évidemment l’accord du Président de la République des Seychelles », a dit M. Madi.

Il a ajouté que la discussion et la préparation pour la COP27 poursuivront dans d’autres sommets, notamment lors de la 42ème session ordinaire du Sommet des Chefs d’États et de Gouvernements de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC) prévu du 8 au 19 août à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

La Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) est une communauté économique régionale composée de 16 États membres : Angola, Botswana, Comores,  République Démocratique du Congo, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud,   Tanzanie, Zambie et Zimbabwe. Créée en 1992, la SADC est engagée dans l'intégration régionale et l'éradication de la pauvreté en Afrique australe par le développement économique et la garantie de la paix et de la sécurité.

« Unir le monde pour lutter contre le changement climatique » est le slogan de la présidence égyptienne de la COP27.

A signaler que l’enjeu est de taille pour l’Egypte qui sera dans cette COP27 le porte-drapeau de l’Afrique, le continent qui pollue le moins, mais qui subit de plein fouet les conséquences du réchauffement.

On se souviendra que dans son intervention à l’occasion de la COP 26 qui s’est déroulée en Ecosse, le Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, avait indiqué que le rendez-vous de la COP 27 serait « une véritable conférence africaine pour progresser dans des domaines prioritaires tels que le financement climatique, l’adaptation et les pertes et dommages ».

Comme pour les précédentes conférences, l’enjeu de cette future rencontre sera pour l’Afrique une occasion de franchir un nouveau cap dans la mobilisation de l’investissement initial en capital dont elle a besoin pour améliorer sa réponse face au changement climatique, à long terme.

Le premier point serait de parvenir à ce que les économies développées tiennent leurs promesses tenues lors de l’Accord de Paris sur le climat en 2015, de fournir 100 milliards de dollars par an pour aider à couvrir les coûts d’adaptation et de transition des pays en développement. Aussi faudra-t-il aligner les marchés financiers sur les objectifs de cet accord, afin de fournir les ressources importantes dont l’Afrique a besoin pour permettre à ses économies de s’adapter au réchauffement climatique.

 

Patsy Canaya

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