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Pour mieux connaître l’histoire de la Piraterie liée aux Seychelles |20 December 2019

Pour mieux connaître l’histoire de la Piraterie liée aux Seychelles

La signature du protocole d’entente (Photo : Thomas Meriton)

Protocole d’entente signé entre le Musée National des Seychelles et Ame De Pirate

 

Un protocole d’entente entre le Musée National des Seychelles et l’Association Française Ame de Pirate a été signé hier à la Maison d’Esplanade dans le bureau du Département de la Culture. Ce protocole d’accord sera d’une durée de 5 ans, renouvelable tacitement pour une même et égale période a été signé par la directrice du Musée National Beryl Ondiek et M. Fabien Collas de l’Ame de Pirate.

La secrétaire principale, Cécile Kalebi, l’historien Julien Durup ont aussi assisté à cette signature.

Cette convention permettra à l’Association Ame de Pirate de mettre en place un partenariat afin de posséder des renseignements sur l’histoire de la Piraterie liée aux Seychelles.

« Ici aux Seychelles, nous avons notre archive et ce n’est pas toujours facile pour nous de partir ailleurs pour faire des recherches sur notre histoire. Nous nous sommes intéressés à travailler en collaboration avec l’Ame De Pirate qui a l'expertise et les connaissances pour leur permettre d’aider le Musée à développer et mettre en œuvre un tel patrimoine. En vue de la création d’un Musée de la Marine, avec ce protocole, il est prévu que cette association aide à ramener des copies d’actes civils, liés à des Seychellois illustres mais également des rôles d’équipage, de carnet de bord, de bateaux ayant eu une importance cruciale dans l’histoire des Seychelles. Ce sera aussi un moyen pour encourager les jeunes chercheurs à venir de l’avant et d’emboiter les pas de nous faire découvrir d’autres secrets et facettes de notre pays. Nous lançons aussi un appel au public de venir en avant pour nous aider à ramasser ces informations. M. Julien Durup nous aidera aussi à prendre soin des détails sur les travaux exposés », a noté Mlle Kalebi.

Le représentant de l’Ame des Pirates, M. Fabien Collas a évoqué les travaux effectués déjà sur les pirates dont Olivier Levasseur.

« Une liste de bateaux ayant eu une importance cruciale, sera d’ailleurs remise au Musée et les Partenaires en garantiront une mise à jour selon ses découvertes dans le cadre des travaux de recherche en archive. Nous s’assurerons de pouvoir obtenir les autorisations auprès de chaque archive nationale selon le numéro d’accord éventuellement déjà obtenu par le musée. Avec ce protocole d’entente, nous pourrons également faire sur demande du musée une étude approfondie sur un navire particulier afin de retrouver des informations, et utilisera ses membres reconnus auprès des Archives Nationales à Londres, Paris, Maurice, Réunion, etc …) », a souligné M. Collas.

Toujours sous cet accord, les deux partis peuvent également garantir l’exposition exclusive des travaux et documents d’époque ayant pu les aider à trouver des artefacts (copie de cartes, parchemins, vélins, etc… dans la mesure où leur étude a pu être finalisée et exploitée et bien sûr liés aux Seychelles.) Les partenaires bénéficieront d’un espace d’exposition permanent sur la piraterie au sein du musée, et le musée permettra l’affichage de son logo au sein de ce dernier.

Concernant les modifications et précisions quant au Musée National, les partenaires, dans le cadre de la signature de la présente convention, s’engagent à coopérer à apporter des recommandations au Seychelles National Museum et remet une première note de synthèse apportant des ajouts et des corrections quant aux panneaux d’exposition, ainsi quant à l’accessibilité du musée à titre gratuit.

M. Collas tient à préciser qu’il y a toujours des trésors dans l’Océan Indien. « En fait nous travaillons sur les archives privées et en ce moment nous travaillons sur un document qui appartient à une famille en France et qui contient des textes et des graphes. Nous avons décrypté à 90% et nous continuons à travailler depuis 2010. Nous avons commencé à travailler avec les Seychelles depuis 2017 et ce n’est que l’année dernière que nous avons finalisé l’encadrement sur comment on va opérer. Je tiens aussi à faire ressortir que cette démarche n’a aucune rémunération. Notre association s’autofinance depuis plus de cinq ans. On travaille surtout pour le bénéfice de l’histoire et surtout pour les Seychellois. Ce sont des documents que Julien et moi détenons déjà et nous faisons que les partager », a noté M. Collas.

 

Vidya Gappy

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