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Sport

Réunion du CIJ à Madagascar |19 January 2022

Réunion du CIJ à Madagascar

M. Gopal vient d’être réélu président du CIJ

Antonio Gopal réélu président du CIJ

 

Le seychellois Antonio Gopal vient d’être reconduit à la présidence du Conseil International des Jeux (CIJ) jusqu’à la fin des Jeux des îles de l’Ocean Indien (JIOI) 2023 à Madagascar.

A signaler que c’est une décision unanime des pays membres du CIJ sans avoir à passer par les votes.

Cette décision a été prise hier lors de la session plénière du CIJ qui se déroule en ce moment à l’hôtel Novotel Convention & Spa dans la capitale malgache, Tananarive. La première partie de la session d’hier a été consacrée au rapport des derniers Jeux des îles de l’Océan Indien (JIOI) 2019 tenus à Maurice et aux élections du nouveau bureau.

Normalement, les élections devraient avoir lieu en 2020 mais les réunions physiques du CIJ ont été repoussées en raison de la pandémie de Covid-19.

A signaler que M. Gopal avait fait un retour dans le fauteuil de président du CIJ en 2016 après un premier passage entre 2004 et 2008.

Il avait remplacé le Mauricien Philippe Hao Thyn Voon qui avait laissé sa place, car Maurice allait abriter les JIOI 2019.

Comme Madagascar abritera les 11es Jeux des Îles en 2023, la première réunion du CIJ se tient dans la Grande Ile et cette réunion sera surtout consacrée à la détermination des disciplines des jeux.

M. Philippe Hao Thyn Voon, qui occupait le poste de trésorier au sein de cette instance a été élu premier vice-président.

Les trois autres vice-présidents sont M. Mohamed Abdul Sattar des Maldives, M. Mohamed Ibrahim des Comores et M. Claude Villendeuil de la Réunion.

Le Malgache Siteny Thierry Randrianasoloniako est le secrétaire général tandis que son compatriote Jean Claude Relaha assume le poste de trésorier.

A noter que les Seychelles sont représentées à cette réunion par M. Gopal, M. Alain Alcindor, secrétaire général de l’Association seychelloise des Jeux Olympiques et du Commonwealth; M. Norbert Dogley, membre de l’Association seychelloise des Jeux Olympiques et du Commonwealth; et M. Kevin Vidot, conseilleur aux départements des sports et de la jeunesse.

Depuis sa création à la fin des années 70, le CIJ n’a connu que six autres présidents : Jean-Roland Delaître (Maurice, de 1978 à 1985), Robert Ardon (Réunion, de 1986 à 1994), Henri Roger (Madagascar, de 1995 à 2003), Antonio Gopal (Seychelles, de 2004 à 2008, 2016 – jusqu’aujourd’hui), Jean-François Beaulieu (Réunion, de 2008 à 2011) et Philippe Hao Thyn Voon (Maurice, de 2011 à 2016).

Les anciens présidents du CIJ sont tous des présidents d’honneur.

 

Madagascar organisera les 11es JIOI

On notera que c’est Madagascar qui organisera la 11ème édition des JIOI en 2023.

La candidature de Madagascar avait été retenue pour l’organisation de ces Jeux lors de la deuxième réunion virtuelle du Conseil International des Jeux (CIJ) tenue le dimanche 6 décembre, 2020.

Les représentants de Madagascar, Maurice, Comores, Mayotte, Seychelles, Maldives et La Réunion avaient pris part à cette réunion virtuelle.

Cette décision avait fait suite au désistement des Maldives à la mi-octobre 2020 pour l’organisation de la 11e édition de ces Jeux.

A signaler que les Maldives avaient annoncé le 20 octobre qu’elles ne pourraient accueillir les 11es Jeux des îles de l’Océan Indien (JIOI) en 2023 et avaient proposé une organisation en 2025. Mais les Maldives n’ont pas obtenu une réponse favorable du CIJ.

Entretemps, Madagascar s'était déjà porté candidat à l'organisation en 2023.

C’est le président du Comité olympique malgache, Siteny Randrianasoloniaiko, qui avait fait cette proposition en disant : « Nous sommes prêts à accueillir les Jeux en 2023, avec l’engagement du gouvernement. Nous avons toutes les infrastructures qu’il faut, ce qui nous encourage à reprendre l’organisation. Nous avons la possibilité d’accueillir beaucoup de disciplines ».

Le fait d’avoir organisé ces Jeux à deux reprises ‒ en 1990 et 2007 ‒ Madagascar présente des infrastructures crédibles. Des travaux complémentaires sont prévus et devraient être finalisés à temps. Un gymnase de 4 000 places était en projet à Toamasina. Sa construction était lancée mais avec l'épidémie, les travaux ont été interrompus. L'ancien stade municipal et sa piste d'athlétisme seront, eux aussi, modernisés et refaits à neuf.

 

Gérard Govinden

 

 

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