Vers une réforme en 2021 : |11 March 2020

Le rencontre d’hier s’est déroulé au centre des conférences de STC
Comment améliorer les conditions des personnes handicapées?
Quelque 200 personnes ont participé à une rencontre avec la Ministre des Affaires de la Famille, Mme Mitcy Larue et le président du Conseil National pour les Handicapés (NCFD), M. Marcus Siméon, hier au centre des conférences de STC. Cette rencontre ciblait principalement les parents qui ont des enfants avec des handicaps afin de formaliser les suggestions qui seront inclues dans la nouvelle réforme prévue pour 2021.
En outre les parents, plusieurs autres participants des écoles spéciales, du Ministère de la Santé et de l’Agence de la Protection Sociale ont participé à cette rencontre.
« Tous ceux présents aujourd’hui ont un enfant vivant avec un handicap ! Malgré que ‘notre enfant soit notre responsabilité’, le gouvernement apporte quand même un soutien financier aux parents. Nous voulons apporter une réforme dans la structure même et dans la façon dont les enfants avec un handicap et les parents sont traités. Selon la loi, tout le monde a les mêmes droits, et nous au sein du ministère nous facilitons les choses pour que tout le monde puisse en bénéficier de ces droits. De ce fait, nous proposons au gouvernement qu’un conseil pour les personnes handicapées soit nommé et que ce conseil devienne l’institution principale pour gérer les affaires de tous ceux vivant avec un handicap et ceux qui ont des soucis. Autre changement qu’on veut apporter c’est concernant le salaire des aides-soignants qui s’occupe de ces personnes. C’est une réalité que ce n’est pas un boulot de 8 heures (du matin) – 16h00 ! Souvent ces parents doivent être disponibles sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Dans cette réforme nous proposons aussi un centre de répit pour que les parents puissent laisser leurs enfants pour quelques heures et avoir un peu de repos », a dit la Ministre Larue.
La Ministre Larue a aussi proposé qu’on considère que les parents ont une allocation spéciale au lieu du salaire d’une aide-soignante. Elle a aussi noté que beaucoup de parents n’envoient pas leurs enfants au Centre Vocationnel après leur temps passés à l’école spéciale. « Ce n’est pas une bonne chose et nous encourageons les parents à reconsidérer leurs décisions. Dans cette même ligne, nous avons déjà négocié avec les experts réunionnais pour former les enseignants ainsi que les parents. On doit trouver de nouvelles avenues pour que les personnes handicapées puissent aussi gagner leurs vies. »
M. Siméon a, quant à lui, souligné l’importance de la participation des parents dans la vie de leurs enfants et aussi leur implication dans la prise des décisions. « Nous avons besoin de votre approbation, support et contribution pour la réforme. Le gouvernement est là pour vous épauler et nous souhaitons que suite à cette rencontre, nous arrivons à un consensus », a remarqué M. Siméon.
Les participants ont exprimé de nombreuses préoccupations personnelles dont parmi d’avoir une carte identité qui les distingue immédiatement qu’ils sont handicapés ou même avoir un centre vocationnel plus proche de la ville afin de permettre à plus de jeunes handicapés de bénéficier des cours.
Vidya Gappy