Grand Spectacle samedi soir à ICCS |26 April 2008

L’artiste ivoirienne est aujourd’hui dans nos murs, à l’initiative de l’Alliance Française qui profite de sa tournée en Afrique de l’Est. Et dès son arrivée, jeudi matin à Mahé, elle n’a pas fait mentir ceux qui ne tarissent pas d’éloges sur elle. Bien au contraire.

Dobet Gnahoré, puisqu’il s’agit d’elle, est en effet très sympa. Très décontractée et laissant à peine paraître les traces de 10 heures de vol non stop, l’artiste ivoirienne nous a tenus en haleine au cours de l’entretien qu’elle a eu avec la presse, deux heures à peine après son arrivée de Paris.

« Ce sera un spectacle complet, pas juste un concert, mais un cocktail fait de danse saupoudrée d’un peu d’humour et de percussion », nous a-t-elle assuré.

Il faut dire que Dobet Gnahoré, qui a 25 ans, a de qui tenir. Son père n’était-il pas un maître tambouriner ! Elle ne cache pas d’ailleurs que c’est à lui qu’elle essaye de ressembler même si elle reste toujours subjuguée par les voix incomparables de Miriam Makeba et d’Angélique Kidjo.

Accompagnée par un groupe de musiciens polyvalents, dont son mari Colin Laroche de Féline (guitariste/compositeur) elle promet de faire vibrer la salle, ce samedi.

Dobet Gnahoré chante l’Afrique d’aujourd’hui, ses joies et ses peines, la maladie et l’amour. Son répertoire est varié et large. Et son souci de «valoriser la culture africaine » est toujours présent. Elle chante dans de nombreuses langues africaines comme le dida, le wolof, le guéré, le malinké et le lingala, comme en témoignent les deux albums qu’elle a déjà publiés.