Le Centre National d’Etudes Spatiales et Météo Seychelles |18 March 2010
L’ambassadeur de France, son excellence Monsieur Philippe Delacroix, le Premier Conseiller, Monsieur Gilles Pommeret, ainsi que des responsables de la Météo seychelloise étaient présents au point de presse.
La campagne avait pour but, selon M. Cocquerez, de compléter la validation des nouveaux systèmes de bord pour Cordiasis - un programme de recherche pour l’étude de l’atmosphère dans l’Antarctique et l’hémisphère Sud.
Ce programme qui a été construit par un groupe international de scientifiques est cofinancé par la France et les USA et il se déroulera depuis la station antarctique de McMurdo, de septembre 2010 à mars 2011.
A noter que le programme reçoit le soutien de plusieurs agences dont Météo-France et le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), et plusieurs laboratoires de recherches scientifiques dont le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).
Le scientifique français a indiqué que le choix des Seychelles s’explique par les excellents liens de collaboration qui existent entre le CNES et les Services de la Météo des Seychelles qui datent depuis l’année 2000 quand les premiers lâchers de ballons dans le cadre d’une campagne similaire prénommée VASCO avaient été effectués. Grace au succès de ce premier projet, d’autres ont suivi.
Selon M. Vincent Amelie, météorologiste seychellois, durant la campagne, trois
lâchers de ballons ont été effectués avec succès, les 8, 19 et 22 février. Et ces recherches sont très importantes pour les Seychelles dans la mesure où les données météo et climatiques recueillies permettront non seulement aux Services météorologiques du pays de mieux cerner le climat du pays mais aussi d’améliorer les prévisions météorologiques.
Il a révélé que l’organisation d’une telle campagne de validation à Mahé est moins coûteuse parce que les Seychelles sont faciles d’accès et elle ne demande pas la mobilisation de beaucoup de matériels logistiques.
M. Cocquerez s’est félicité de la bonne coopération des autorités seychelloises, notamment 
A noter que les trois ballons lâchés dans l’atmosphère devraient rester en vol pendant une quinzaine de jours chacun. Un est déjà sur le continent africain, un autre se dirige vers le nord de l’Inde et le 3ème doit également traverser l’Afrique.
Le scientifique français a révélé que les données recueillies à partir des ballons à travers des compteurs d’aérosol et de radiosondage sont directement transmises à un centre de collecte de données mondiales.
Il est attendu qu’une nouvelle campagne de lâchers de ballons ait lieu aux Seychelles en 2014 ou 2015.