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Mention Bien pour Maggie Faure-Vidot |17 April 2010

Mention Bien pour Maggie Faure-Vidot

Il faut dire que Maggie participe à ce concours par passion et non pour décrocher la timbale car cette femme ne peut vivre sans la poésie. Elle anime d’ailleurs en ce moment avec Fabien le Dizes, Andrea Mounac, Reuben Lespoir, Stéphanie Joubert et Peter Pierre-Louis, une association dont la revue Sipay fait déjà autorité. Elle a également à son actif plusieurs recueils qui sont en vente dans de nombreux kiosques.

Aujourd’hui la poésie fait partie de la raison d’être de Maggie et c’est toujours un petit bonheur de faire avec elle le voyage de son imagination.


Rêve créole

Partout j’entends tes pas
Et sens tes guirlandes
Sur les monts, dans les landes
Séduite par tes appas

Le firmament reste coi
Sous mon tumulte vainqueur
Et la brise embrase mon cœur
Sans te demander pourquoi

Je m’endors sur les feuillages
Décorée de coquillages
Le regard vissé gentiment à travers les yeux des cocos fesses
Me rend joyeuse comme une déesse

Et désirant jouer avec les karkasay
J’ouvre mes bras aux sipay
Pour redire bonjour BEAUTE
BEAUTE KREOLISEE.


Le jeune vieillard

Il sait lier la poésie et le rationnel
Pour faire ressortir le reflet de l’univers réel
Par l’ascèse ou la contemplation
Du ‘moi’ il peut aboutir à la dilution
Ce solitaire a besoin d’aimer et d’être aimé
A se sentir bien contre vents et marées
Le complexe qui accentue son inhibition
S’assume vite dans son obstination

De peur de se perdre, il hésite à se lancer
Alors il devient subitement réservé
Réfléchi et courageux
Il peut devenir aussi malheureux
S’il n’arrive pas à sacrifier la monotonie
S’il peut s’abandonner à ses sentiments de fantaisie
Capable de réaliser des ambitions
Il bâtit le présent d’un avenir en fonction
Les choix définis par rapport aux critères de l’époque
Qui sont inscrits dans le colloque
Et qui effacent les petites ambitions matérielles
Au bénéfice de l’élévation spirituelle
Ne croyant guère au destin
Les facilités lui paraissent dérisoires
Du luxe enfantin
Il ressemble à un jeune vieillard
Et à chaque anniversaire
Il est toujours l’esthète culinaire.

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