10 clefs pour (re)trouver son bonheur et son équilibre au travail |22 October 2015

Comment bien vivre dans son travail ? Peut-être qu’aimer son travail et le faire avec plaisir ouvre une porte secrète du bien-être au travail. Quid de l’harmonie professionnelle ?

Apprendre à mieux se connaître, à repérer ses besoins, son rapport aux autres, ses attentes et ses limites, sont des étapes nécessaires pour aspirer à mieux vivre au travail. Alors, par où commencer ?

Aujourd’hui, nous vous livrons les 5 premières clefs.

1- Un chercheur qui trouve sa motivation

La motivation, un élément essentiel pour tout manager dans la gestion du capital humain dans une organisation. Bonne question, qu’est-ce que la motivation au travail ? Selon le glossaire du site http://www.chefdentreprise.com, un salarié motivé est un individu qui s’engage totalement, volontairement et naturellement dans la réalisation de sa tâche. Il adopte un comportement efficace en entreprise. Mais encore ?

Commencer, plutôt, par un exercice pratique : se rappeler d’une situation, avec un sentiment d’enthousiasme et de dynamisme, puis repérer ce qui a déclenché votre satisfaction. La compétence de votre chef ? L’ambiance d’une équipe soudée ? La bonne atmosphère générale ?

Noter ces indices et classer les par ordre d’importance. Puis examiner la situation inverse : un moment, avec peu de concentration, de la démotivation et peu d’épanouissement. Revisiter votre passé et recenser les paroles, les attitudes et les émotions ressenties.  

Pour l’étape suivante, demander à une personne de jouer sur vos leviers de motivation. Vous êtes le ou la seul(e) à savoir quel est le bon environnement qui vous convient au travail.

Oui, des chercheurs qui trouvent, cela existe, continuons…

2- La fierté d’être reconnu

Mon collègue est mieux payé que moi, je ne comprends pas pourquoi, mais en plus, on me dit que j’ai de la chance d’avoir un travail….Voilà bien trois façons de concevoir un sentiment d’injustice. Que faire ? Tout d’abord, commencer par se reconnaître soi-même, c'est-à-dire votre sentiment de fierté. La légitimité dans le regard des autres se construit à partir de la forme de la reconnaissance que vous recherchez. Cherchez-vous à être reconnus par vos pairs saluant un travail bien fait ? Ou bien de celle d'un client ou d'un chef satisfaits, qui donne du sens à son métier et fait se sentir utile ? A chacun sa réponse… 

3- Il n’y a pas d’échec, il y a des expériences

Parfois, nos croyances et notre autojugement est sévère vis-à-vis de nous-mêmes : « je suis nul », « je ne vaux rien », « je rate tout »… Par erreur, de grands chercheurs ont découvert des choses surprenantes…Soyez l’alchimiste de vos propres expériences. Peut-être que cette expérience vous donnera des indications pour votre succès futur ? Se tromper, c'est aussi apprendre, c'est donc progresser. Cela conduit à avoir de l'audace, de la créativité, par la même, innover et découvrir des choses. 

4- Emotions, attention, gardons de la distance

Anciennement, un vieux sage aurait dit : de la tempérance…. Avoir conscience de que l’on éprouve – colère, tristesse, enthousiasme…– et y mettre une distance. Chacun d'entre nous peut être emporté par des émotions négatives, alors mieux vaut aller pratiquer quelques respirations profondes hors du bureau, plutôt que de craquer. Tout débordement affectif avec une perte de contrôle peut porter préjudice à votre image. Réguler vos émotions : inspirer, retenir votre respiration 8 secondes et expirer. Répéter cela en 3 fois. Puis, observer votre émotion de façon neutre. Une analyse personnelle, à la maison, sur vos normes d’éducation, pourra vous aider à mieux comprendre les éléments déclencheurs de vos émotions.

5- Le rêve d’un équilibre personnel et professionnel… c’est une réalité

La frontière est, parfois, mince entre la famille et le travail. Ou, vous travaillez régulièrement le week-end, tant il est difficile d'échapper à la pression du « tout, tout le temps, tout de suite », aggravée par l'explosion des nouvelles technologies.

Le fait de travailler chez soi menace encore plus sûrement l'équilibre entre vie professionnelle et vie familiale que les délais trop courts ou la pression des employeurs. Chez les artisans, professions libérales et dans les entreprises individuelles, le risque est d'autant plus élevé qu'ils ne bénéficient d'aucun garde-fou, telle que la durée maximale légale de travail.  

D'où l'importance de se fixer des « normes individuelles ». Il faut partir de quelques indicateurs propres à chacun : temps de sommeil minimal, pratique régulière d'un sport, après-midi réservés aux enfants... On peut aussi comptabiliser la durée consacrée dans la semaine au travail, aux activités personnelles et aux contraintes de la vie quotidienne, avant d'en tirer les conséquences qui s'imposent...  

Quelques règles d'or : ne pas regarder ses mails plus d'une fois par jour, le samedi, prendre des vacances en lâchant l'ordinateur, se garder une demi-heure dans la semaine « comme une page blanche, pour limiter le trop plein professionnel ». Et faire régulièrement le point avec soi-même. 

Un élément fondamental, aussi, la patience avec les autres et surtout avec vous-même. Rendez-vous cette semaine pour les 5 autres clefs du bonheur au travail.